vendredi 14 septembre 2012

Goute-ça et épouse-moi !

Bon j'ai trois mille autre chose à raconter, mais le calendrier est bousculé, actualité oblige. Allez vite acheter 2kg de tomates fissa ! Et revenez-ici. Vite.
Aujourd'hui, vous allez découvrir la recette du coulis de tomates rôties. Ce coulis, c'est LE coulis. Le coulis qui te fait oublier toutes les autres sauces tomates...c'est à tomber par terre. Moi-même j'ai léché consciencisusement la lèche-frite une fois que j'ai terminé mon plat (c'est pas à ça que ça sert?).
C'est juste une tuerie. Et c'est facile à faire....céti pas merveilleux ? Si ça l'est, alors vite, allez récupérer vos tomates. Moi j'avais de belles tomates de variété ancienne  (c'est la fin de la saison, alors c'est maintentant ou jamais les amis !!!), acheté un samedi matin tout ensoleillé au marché. Il y a un maraîcher qui fait du bio, un mec super sympa, tout sourire qui se rappelle de tous ses clients même s'il ne les a vu qu'une fois (...il a tout compris au bizness je vous dis). Bref...revenons à nos belles tomates.
Pour faire ce succulent coulis il vous faut :

2kg de tomates - 200g d'échalotes (j'en avais pas assez j'ai complété avec des oignons)-3/4 gousses d'ail- des herbes (thym /origan/romarin/...ce que vous aimez)-sel-poivre-1cuillère à soupe de sucre- huile d'olive

Allumer le four (chaleur tournante) à 180°c.
Laver les tomates, et couper-les en deux (et c'est tout !). Posez-les sur la lèche-frite (le côté peau en dessous). Émincer les échalotes et l'ail et parsemez-les sur les tomates. Rajouter les herbes, sel, poivre, le sucre. Arroser d'huile d'olive. 
Mettez ça au four pour une heure...
Au bout d'une heure, transvasez le tout dans un saladier. Mixer....et dégustez !

Je vous avez dit que c'était facile !
J'ai trouvé la recette dans mon bouquin sur les conserves. L'auteur propose ensuite de les mettre en pot...pour ça il faut qu'il en reste !

Bon appétit !








Ps : bien-sûr vous n'êtes pas obligés de mixer, dans ce cas ça reste une sauce tomate fantastique....

jeudi 6 septembre 2012

Zermati, et moi et moi et moi

Si  je commence par parler régime je vais faire fuir mon maigre lectorat. ^^ Mais il serait peut-être temps de faire un peu le point. Alors ne poussez pas de haut cris : non je ne fais pas de régime, et il n'est pas question de ça aujourd'hui mais de son contraire. Grâce à mon amie Claire, j'ai découvert il y a un an le point de vue du nutritionniste J.P Zermati ainsi que celui de son collègue psychanalyste Apfeldorfer qui ont développé toute une réflexion autour de l'alimentation, de nos addictions, de ce qui nous pousse à manger, de comment nous le faisons, à quels besoins cela répond, etc, etc. Ils ont fondé entre autres un groupe de réflexion : le site du Gros (vous apprécierez -ou non- l'appellation) et décortiquent tout ce qui se joue dans nos assiettes. C'est passionnant je vous préviens ! Pour une approche simple et directe, je vous invite à lire le blog de Caroline de Pensées de ronde qui a été suivie par Zermati et qui décrit chacune de ses séances. Ce sera beaucoup plus éclairant que ce que je peux en dire.  Je vous mets le lien à prendre par ordre chronologique, ici.
J'ai en tout cas trouvé ça très inspirant, et j'ai beaucoup appris en me penchant sur cette "méthode". En résumé, il n'est jamais question de culpabilisation, de "il faut", etc. Il s'agit juste de se poser, d'essayer de manger "en pleine conscience" (en se focalisant sur ce que nous faisons) et d'être tolérant avec soi-même. Parfois nous mangeons non pas pour nous nourrir et parce que nous avons faim, mais parce que nous sommes tristes / heureux / stressés ou que nous avons envie de partager un moment convivial avec des amis....et ce n'est pas un problème (je dirais même "et heureusement !"). On ne peut pas dissocier mécaniquement l'alimentation des émotions, de la culture, des souvenirs...etc., et c'est souvent ce qu'oublient les régimes.  L' approche de Zermati propose juste d'être un peu plus conscient de ce qui se joue au moment où nous mangeons sans pour autant faire la morale... Pas mal, non ? Après il y a aussi plein de travaux pratiques, d'astuces pour rendre notre rapport à la bouffe plus serein. Je ne me suis pas essayée à tout, j'ai dû faire le dixième de ce dont parle Caroline dans son blog. Mais avoir conscience de tout cela,  en m'essayant à la "pleine conscience" (ça fait concept "new age",méditation and co mais c'est juste de manger et de ne faire que cela en s'attachant à toutes les sensations que cela procure) et également en tâchant la plupart du temps de manger seulement lorsque j'ai faim (et jusqu'à ce que je n'ai plus faim !) que mes obsessions alimentaires se sont nettement calmées. Après je ne vous cache pas, que j'ai des grosses périodes de relâche (où je mange essentiellement par gourmandise !), mais je m'en fiche. Je suis nettement plus à l'aise dans mon rapport à la nourriture. :)